
Une cause neuropsychologique pourrait expliquer les saillies imprévisibles du président américain. En effet, de nombreux professionnels de la santé ont émis cette hypothèse alors que les décisions de Donald Trump suscitent très souvent l’incrédulité générale. George Will du Washington Post a qualifié Trump de « charlatan venimeux », tandis que d’autres journalistes le surnomment volontiers « le pleurnicheur puéril ». Pourtant, ceux qui le côtoient dans l’intimité décrivent un homme réaliste, pragmatique et charmant.
La génétique a-t-elle été sévère avec Donald Trump ?
D’un autre côté, une étude s’est intéressée à l’impact du statut socio-économique des parents sur le caractère des enfants. La conclusion montre que bien que l’impact soit réel, il est négligeable face aux considérations d’ordre génétique.
Donald Trump est souvent décrit comme un orateur au vocabulaire pauvre, à la grammaire tortueuse et à la syntaxe rudimentaire. Il a pourtant étudié à l’Université de Fordham puis à l’Université de Pennsylvanie, deux institutions académiques qui ne sont pas sans renommée. Trump est-il donc victime de ses gènes ?
La science de la neuropsychologie identifie les relations entre les prédispositions héréditaires et le comportement dans le domaine cognitif. Une personne atteinte de dysfonctionnements dans la fonction motrice aura du mal à déclencher un mouvement voulu, à jauger une distance, à choisir le bon tempo, etc. La dissymétrie de l’idée existe autant que celle de l’action.
Dans le cas de Trump, il faut surtout s’intéresser au cervelet.
Qu’est-ce que le cervelet et pourquoi est-il crucial dans le cas de Trump ? Le cervelet, littéralement « petit cerveau » ou « cerveau inférieur », contient 61 milliards de cellules nerveuses.
Le syndrome du cervelet déclenche des problèmes avec les fonctions exécutives comme un manque de pensée abstraite, des problèmes de mémoire, une diminution de la fluidité verbale et des problèmes avec le travail multitâche. Ce syndrome entraîne également des sautes d’humeur ainsi qu’une désinhibition. Enfin, il peut également provoquer des problèmes de langage, avec des difficultés à maîtriser la mélodie, le ton et le débit de la parole. La recherche des mots est impactée et les erreurs grammaticales sont alors plus fréquentes.